CONTRE-LETTRES
Éditeur Paris
Ce roman historique évoque les vies parallèles, depuis l'Ancien régime au Premier Empire, de la favorite, Jeanne, Comtesse du Barry et de son petit page noir, Zamor, enfant esclave arraché à sa misère et aux siens pour paraître à la Cour de Louis XV comme une curiosité tout à la fois attachante, choyée et dédaignée.
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ZAMOR OU LE JOUET DU DESTIN
ROMAN HISTORIQUE DE RAPHAËL AURILLAC
« La chère du Barry et le petit Zamor avaient entre eux ce point commun qu'ils n'étaient nulle part à leur place. »
Un récit indirect, constitué de témoignages recueillis, dans une parfaite unité d’action, de temps et de lieu, lors du procès de Zamor en 1806, un an après le sacre Impérial ;
Qui couvre la quarantaine d'années qui sépare le règne de Louis XV de l'Empire en passant par la Terreur Révolutionnaire, et évoque l'amplitude de destinées croisées qui oscillent entres les cimes et les abîmes de cette période brève mais qui fut pourtant la plus contrastée de l'histoire des hommes.
Il fait percevoir, dans les cent cinquante pages d’une écriture aussi ramassée qu’efficace, le basculement brutal des consciences d’une seule génération, des artifices vénéneux mais sublimes de l’Ancien Monde, aux calculs froids et implacables du Nouveau.
Le parti pris stylistique de ce court roman, uniquement, voire dogmatiquement, composé de dialogues écrits dans le style elliptique et précieux de l’époque, interdit à l'auteur toute immixtion subjective de sa part dans la vérité des innombrables personnages qui le peuplent.
Il s'en dégage une vitalité qui interdit l'ennui.
N.B. La presque totalité des personnages et situations évoqués dans cet ouvrage a réellement existé.
L’Éditeur
EXTRAIT
R : J'étais le sixième d'une fratrie de neuf toute occupée à décharger les navires de commerce sur le port de Chittagong.
Personne chez nous ne mangeait à sa faim.
Un jour ma mère me fit revêtir les meilleures hardes de mes grands frères et m'amena à la passerelle du Grand Basire, un navire français transportant des épices, du minerai de cuivre et des poudres. Le capitaine Brissant voulut me faire passer à son bord. Comme je m'agrippais à ma mère, il me saisit vigoureusement et me fit enfermer dans un réduit aveugle de la soute. Je ne lâchais pas la pièce d'étoffe déchirée du sari de ma mère lors de notre séparation, je l'ai conservé en souvenir.
Ce ne fut qu'en haute mer que je fus libéré de ma geôle et introduit dans la cabine du capitaine avec un mousse indien traducteur.
Je me souviendrai toujours des mots prononcés par Brissant.
« Petit Zamor, je t'ai acheté par régulier contrat a tes parents pour quinze Rūpyas d'argent et tu es désormais mon esclave. Nous traverserons les océans pour gagner la ville de Bordeaux qui se trouve dans le Royaume de France. Là, je te revendrai à un noble qui fera de toi son domestique. Sache que depuis toujours nul n'est esclave en terre de France et que ton existence devrait être meilleure que dans celle dont je t'ai extrait. Tu dois oublier tous les tiens, car tu ne reverras plus le Bengale. Jamais. Tu n'auras pas à travailler pendant la traversée et sera nourri avec moi au mess des officiers. Tu devras commencer à apprendre la langue de France et prendre soin de ta personne car tu dois être présentable »
Tout était dit, et comme prévu, au port de notre destination je fus vendu au Comte du Barry dont l'intendant était venu me prendre contre quelques livres pour me conduire aussitôt à Paris. C'est là que je connus Jean-Baptiste du Barry qui m'offrit en cadeau à sa maîtresse Jeanne qui, s'extasiant sur ma personne, me fit un tendre baiser en me serrant très fort dans ses bras. J'avais huit ans et je n'ai jamais su ce que j'avais coûté.
Q : Merci Monsieur Zamor, nous poursuivrons dans quelques semaines, car je dois entendre divers témoins.
AVIS DES LECTEURS
INTELLIGENT, RYTHMÉ, INSTRUCTIF. Une histoire (vraie) dans l’histoire (avec un grand H)
Zamor est un livre intelligent, avec un parti pris de l’auteur qui retranscrit un dialogue sans pauses, sans analyses.
Et cela est très réussi. Nous sommes lecteurs au début, mais rapidement témoins, pris par l’évolution de l’histoire, les malices, non-dits, manœuvres et surtout, impatients de connaître l’issue. Un très bon moment de lecture.
UN THRILLER HISTORIQUE
Fidélité absolue à la vérité historique, un thriller au suspense soutenu, un regard direct sur les périodes troublées de la monarchie, de la révolution au Premier Empire.
Mais aussi une victoire de la tolérance bien avant "black lives matter".
Il faut en faire une pièce de théâtre ou un film.
SUBLIME !
Ce livre qu'on lit d'un trait, est écrit dans un français sublime.
UN GRAND ROMAN HISTORIQUE
Tout est juste dans ce roman. La fidélité à l'histoire, l'éclat d'un style incomparable, la vérité des personnages.
SUPERBE RÉCIT
On nous raconte une destiné vraiment singulière. La vie d'un garçon noir arraché à son Inde natale et brutalement placé dans l'intimité quotidienne de Louis XV et de Madame du Barry. La cruauté de sa situation. Les délicates attentions que la Cour porte au petit page de la favorite royale sont délibérément exagérées pour mieux marquer son mépris à l'egard de ce qui n'est pour elle qu'un ornement étrange, une décoration en mouvement.
Puis il grandit. Son admiration passionnée pour Jean-Jacques Rousseau et son glissement vers la Révolution qu'il perçoit comme libératrice. Sa possible trahison envers sa bienfaitrice. On ne peux pas lâcher ce livre remarquable qu'on lit d'un trait.
A NE PAS MANQUER
C'est un livre court mais d'une incroyable intensité. Le meilleur que j'ai lu cet automne.
L'ANNÉE DE LA COMTESSE DU BARRY
Le vrai personnage de ce roman est Jeanne du Barry qui n'apparaît jamais mais qui est au centre de tous les témoignages de ce roman d'une vérité historique absolue. Elle était belle et bonne la Comtesse du Barry. Un portrait de femme superbe de dignité et de vitalité.
UNE RÉVOLUTION STYLISTIQUE
D'un point de vue stylistique, ce livre est une véritable révolution. Ce sont les personnages qui parlent dans des dialogues sublimes de vérité. L'auteur ne s'autorise aucune description subjective, il s'efface complètement. L'histoire est racontée par ceux qui l'ont vécu. Eux seuls s'expriment.
C'est une manière nouvelle de raconter une histoire qui en l'occurrence est l'histoire en mouvement. Simplement prodigieux !
UN STYLE NOUVEAU
Un livre qui fera date par l'originalité d'un récit historique très surprenant (la vie de Madame du Barry et de son serviteur, le petit noir Zamor) et surtout par son style épistolaire et dialogué.
UN GRAND ET COURT ROMAN
Un très grand roman historique. Un foisonnement de personnages qui ont tous existé et qui nous livrent leur vérité.
UNE ÉPOPÉE INTIME
De Louis XV à Napoléon, une seule génération à vécu les plus grands bouleversements de l'histoire occidentale. Ce roman en fait parler les témoins. Pour la première fois, j'ai pu ressentir concrètement à travers ce grand livre, cet extraordinaire basculement des mentalités et ce renversement des élites.
COMME ERRI DE LUCA
Ce livre est construit comme celui, également admirable, du grand écrivain italien Erri De Lucas : Impossible.
Un juge d'instruction interroge avec subtilité, un inculpé et des témoins.
De cette confrontation, toute une époque nous est restituée. Et cette époque fut certainement la plus agitée de l'histoire de France et même d'Europe.
PORTRAIT CLINIQUE D'UN SCHIZOPHRÈNE
C'est le portrait d'un homme, Zamor, que les circonstances d'une destinée proprement extraordinaire ne pouvaient conduire qu'à la schizophrénie.
DU MÊME AUTEUR Raphaël AURILLAC
Guide du Paris Maçonnique | Essai Dervy
Anthologie Maçonnique | Essai Dervy
Capravango | Roman Contre-lettres
"BAO" RESIN SCULPTURE
(jade green | azure blue | light beige | pink gold | pale gold | Ivory white)
Edition 50 copies | BAO©MMXXIV
With certificate and artist's signature | 19 cm
"BAO SCULPTURE"
"BAO" is from here and there, now and always. It is from Africa and Greece, from the springtime of humanity and its future.
Cléa identifies personally with this work, which is like her spiritual self-portrait. "BAO" arose in the vermilion-red desert dunes of the Namib, which are Cléa's meditation ground and source of inspiration.
"BAO" is me, but it's also all of humanity in all eternity. She says of her work.
"BAO is a woman unless he is a man. She was born in Africa, unless it was more than 5000 years ago, at the beginning of the Bronze Age, in the Cyclades archipelago. It is from this world or another. It is a belief in a spirit, a vital force that animates living beings and objects, but also natural elements such as stones or the wind.
It is what Cléa learnt from African wisdoms and animist beliefs as necessary attempts to sacralise living things in a modernist approach close to contemporary ecological conceptions.
It is the result of the emotional shock Cléa experienced during her visit to the Goulandrís art museum in Kolonáki, Athens, where she was confronted as a child with the contemplation of Cycladic sculptures.
"BAO" is a Cycladic work in its sobriety of form, its primitive "essentialism" and its extreme stylistic sophistication.
THE ARTIST : CLEA DOUKAS
Cléa Doukas is a young Greek visual artist, born by chance of a family diplomatic posting to Windhoek in Namibia at the start of the new millennium.
Passionate about drawing and painting from an early age, she perfected her technique at the prestigious Athens School of Graphic Arts (ASFA), a major reference point for the fine arts in Europe.
Thus trained, she returned to Africa and criss-crossed Namibia. Captivated by the haunting power of the vast expanses of desert in the south-west, the lush green lands and exceptional wildlife of the Etosha National Park, which rubs shoulders with a coastline still untouched by man, she decided to take up residence in Windhoek, the capital in the centre of the country, perched at an altitude of over one thousand six hundred metres, a charming, well-kept town with an extraordinary cultural diversity, both African and European.
It was here that she developed her work, which is now recognised in Africa and Greece. It is here that she models and sculpts in clay and wood, digitises and ensures the reproduction of the work we offer: "BAO".